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Lavrov affirme que l'Europe utilise le "mythe" de la "menace russe" pour intensifier la course à l'armement

Les pays occidentaux utilisent le mythe d'une menace russe imaginaire pour intensifier la course à l'armement et former une "alliance militaire européenne avec une composante nucléaire", a déclaré samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

19:33 - 18/05/2024 samedi
MAJ: 19:08 - 18/05/2024 samedi
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Cette photo prise et diffusée par le ministère russe des Affaires étrangères le 22 avril 2024 montre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, rencontrant les gouverneurs des régions russes à Moscou dans le but de discuter des relations avec la Chine.
Crédit Photo : Handout / RUSSIAN FOREIGN MINISTRY / AFP
Cette photo prise et diffusée par le ministère russe des Affaires étrangères le 22 avril 2024 montre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, rencontrant les gouverneurs des régions russes à Moscou dans le but de discuter des relations avec la Chine.

S'exprimant lors d'une réunion de l'Assemblée russe du Conseil de politique étrangère et de défense à Moscou, Lavrov a indiqué que la phase aiguë de la confrontation militaro-politique entre la Russie et l'Occident se poursuit et bat son plein.


Abordant les projets de l'Europe visant à restaurer le nombre et la préparation au combat des armées de ses États, ainsi que le transfert des complexes militaro-industriels des pays de l'OTAN en temps de guerre, les ministres les ont qualifiés d'
"escalade".

Le chef de la diplomatie russe a souligné que le président français Emmanuel Macron était le fer de lance du mouvement anti-russe en Europe, déclarant :


Emmanuel Macron a admis l'autre jour dans une interview que Paris et Berlin ont toujours considéré la Russie comme la principale menace.

La Russie reste ouverte au dialogue avec l'Occident sur la sécurité et la stabilité stratégique, mais seulement si les intérêts des deux parties sont pris en compte, a-t-il affirmé.


"Pas en position de force, pas en position d'exclusivité, mais seulement sur un pied d'égalité et dans le respect des intérêts de chacun",
a-t-il souligné.

Il a également noté que, compte tenu de la position actuelle des hommes politiques occidentaux, il serait juste de dire que l'Europe ne sera pas un partenaire pertinent pour la Russie avant au moins une génération.


Abordant la situation en Ukraine, Lavrov a déclaré que la Russie défendrait ses intérêts dans ce pays et a critiqué le prochain sommet sur le règlement de la crise ukrainienne en Suisse, le qualifiant de
"sommet sans perspectives".

Quant à l'augmentation des livraisons d'armes à longue portée par l'Occident à l'Ukraine,
"la Russie y voit le signe d'un manque de préparation à une conversation sérieuse sur un règlement pacifique",
a-t-il ajouté.

Cela signifie qu'ils ont fait leur choix en faveur d'une confrontation sur le champ de bataille.

Il a noté que compte tenu des circonstances actuelles, Moscou considère comme une option plus appropriée la formation d'une sécurité mondiale à partir de l'Eurasie, car les alliances régionales dans ce secteur sont établies sur les principes de sécurité mutuelle et indivisible.


Selon le diplomate russe, cette idée a été discutée cette semaine lors de la visite du président russe Vladimir Poutine en Chine, notamment avec le président Xi Jinping.


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