Le dirigeant social-démocrate Bernardo Arévalo a été investi à la tête du Guatemala dans la nuit de dimanche à lundi, malgré de multiples embûches semées par une élite politique et économique considérée comme corrompue.
Il a succédé au conservateur Alejandro Giammattei, pointé du doigt pour avoir soutenu la procureure générale Consuelo Porras, qui a dirigé l'offensive judiciaire contre M. Arévalo aux côtés de deux autres procureurs.
Le Guatemala figure au 150e rang sur 180 dans le classement de l'association anticorruption Transparency international.