Le parlement sud-coréen n'a pas réussi samedi à destituer le président du pays, Yoon Suk Yeol, quatre jours après sa tentative ratée d'imposer la loi martiale.
L'agence de presse sud-coréenne Yonhap a rapporté que le Parlement avait tenu une plénière pour voter la motion de destitution visant le chef de l'État.
Presque tous les députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP), la formation de Yoon Suk Yeol, ont quitté l'hémicycle au moment du vote.
Avant la plénière, le président sud-coréen a présenté ses excuses au peuple pour avoir décrété la loi martiale d'urgence qui a provoqué un mécontentement populaire.
Yoon Suk Yeol, avait annoncé mercredi lever la loi martiale, seulement quelques heures après l'avoir décrété.
Ce volte-face du chef de l'État intervient après un vote du Parlement hostile à sa décision de proclamer la loi martiale dans le pays.
Sur les 300 membres du Parlement, 190 étaient présents et tous avaient voté en faveur d'une motion demandant la levée de la loi martiale.
La loi martiale est un ensemble de mesures exceptionnelles prises par un gouvernement en temps de crise grave lui permettant d'instaurer un état juridique d'exception pour parer aux dangers auxquels l'État est exposé.