Ces derniers mois, l'animosité est cependant remontée d'un cran avec le conflit israélo-palestinien, que Washington et Téhéran s'accusent mutuellement d'aggraver.
En novembre, un rapport confidentiel de l'AIEA indiquait que les stocks d'uranium enrichi en Iran dépassaient de 22 fois la limite autorisée par l'accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran, en échange d'une levée des sanctions internationales.
Son successeur Joe Biden a tenté de le ranimer via des discussions menées à Vienne, mais elles sont au point mort depuis l'été 2022.
L'Iran, qui s'est rapproché de Moscou depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, a par ailleurs exclu des inspecteurs de l'AIEA et débranché des caméras nécessaires à la surveillance de son programme nucléaire.
Il enrichit à des niveaux loin du plafond fixé par la communauté internationale à 3,67%, équivalant à ce qui est utilisé dans les centrales nucléaires pour la production d'électricité.