Dénoncé par l'opposition aussi bien albanaise qu'italienne, ainsi que par certaines ONG, cet accord a été signé lundi à Rome par la Première ministre italienne Giorgia Meloni et son homologue albanais Edi Rama.
Ces deux centres qui seront gérés par l'Italie, sur le territoire d'un pays qui ne fait pas partie de l'Union européenne (UE), pourront accueillir jusqu'à 3.000 migrants, soit environ 39.000 par an selon les prévisions.
Confrontée à un afflux de migrants depuis janvier (145.000 contre 88.000 en 2022 sur la même période), l'Italie a fait appel à la solidarité de ses partenaires européens, sans grand résultat jusqu'ici.
L'accord signé avec l'Albanie prévoit la mise en place d'un centre d'accueil dans le port de Shengjin (nord), où se fera l'enregistrement des demandeurs d'asile, et d'un autre à Gjader, dans la même région, dans une ancienne base militaire. Les migrants y seront logés dans l'attente d'une réponse à leur demande d'asile.
Plusieurs médias albanais ont accusé le chef du gouvernement Edi Rama de manque de transparence et de concertation dans ce dossier