Le secrétaire d'État américain Antony Blinken (à gauche) rencontrant le président chinois Xi Jinping au Grand Hall du Peuple à Pékin, le 26 avril 2024.
"Nous avons constaté, d'une manière générale, des tentatives d'influence, voire d'ingérence, et nous voulons nous assurer qu'elles cessent le plus rapidement possible",
a déclaré Blinken lors d'une interview accordée à la chaîne CNN à l'issue d'une visite de trois jours en Chine.
Au cours de ce déplacement, Blinken a rencontré des responsables chinois de premier plan, dont le président Xi Jinping, avec lesquels il a discuté de diverses questions d'intérêt commun, notamment des réglementations américaines en matière de technologie et de la position de la Chine à l'égard de la Russie.
Le chef de la diplomatie américaine a déclaré qu'au cours de ses discussions avec le président Xi, il avait rappelé la mise en garde du président américain Joe Biden contre toute ingérence dans les élections américaines de 2024.
"Toute ingérence de la Chine dans nos élections est une question que nous prenons très au sérieux et qui est totalement inacceptable pour nous, c'est pourquoi je voulais m'assurer qu'ils entendent à nouveau ce message,"
a-t-il indiqué.
Lors des élections de 2018, l'ancien président Donald Trump avait également accusé la Chine de tenter d'interférer dans les élections de mi-mandat, en raison de différends commerciaux avec son administration.
Pékin a toujours affiché une politique de non-ingérence dans les élections américaines, citant son principe plus large de respect des affaires internes des autres pays.
Toutefois, des entités liées à la Chine, ou soupçonnées de l'être, ont fait l'objet d'accusations d'ingérence politique dans des pays comme le Canada.
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