La Birmanie est plongée dans le chaos depuis que les militaires ont renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi en février 2021 sur des allégations contestées de fraude électorale.
En janvier, la commission électorale avait donné deux mois aux partis politiques pour se réinscrire, conformément à une nouvelle loi électorale stricte rédigée par l'armée, en prévision de nouveaux scrutins qui, selon les opposants de la junte, ne seront ni libres ni équitables.
Seuls 50 des 90 partis existants ont demandé à se réinscrire conformément aux nouvelles règles, selon la chaîne de télévision publique MRTV. Les autres seront automatiquement dissous, dont la LND, fondée notamment par Aung San Suu Kyi en 1988.