Les hôpitaux ont été contraints d'annuler des traitements et des opérations chirurgicales importantes après que des milliers d'internes ont cessé de travailler le 20 février pour protester notamment contre une augmentation de 2.000 places dans les écoles de médecine à partir de l'année prochaine.
Cette semaine, les présidents de six universités publiques ont proposé de réduire à près de 1.000 le nombre de places supplémentaires et d'accorder aux universités l'autonomie nécessaire pour fixer leurs propres quotas d'admission, espérant ainsi trouver un moyen de mettre fin à la grève.
Pour les jeunes médecins, elles sont la goutte d'eau qui fait déborder le vase pour une profession déjà confrontée à des conditions de travail difficiles. Certains ont déclaré qu'ils ne souhaitaient plus poursuivre une carrière médicale, quel que soit le sort réservé au plan de réforme.