Sur plus de 100 km, de Ouistreham (Calvados) à Ravenoville (Manche), le littoral normand est jonché de vestiges du 6 juin 1944, bunkers du mur de l'Atlantique, épaves et pièces de collection font vivre une région et revivre aux touristes ce moment d'histoire.
"On arrive à la fin"
Sur la quinzaine de communes contactées ces derniers mois, moins de la moitié ont répondu. Trois autres estiment ne pas être impactées ou même menacées dans un proche avenir.
Or la mer réalise partout son travail de sape, faisant parfois basculer des bunkers entiers comme à Graye-sur-mer, commune voisine de Courseulles.
Sur ces promontoires difficiles d'accès trônaient plusieurs batteries d'artillerie allemandes, comme à la pointe du Hoc, un aplomb rocheux de 30 mètres escaladé par 200 rangers américains au matin du 6 juin.