Crédit photo: AHMAD GHARABLI / AFP
Rejeté par 199 voix contre 71, le texte proposé par le législateur communiste Jean-Paul Lecoq, dans le cadre de la niche parlementaire du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR), a recueilli les votes favorables d'un certain nombre de députés de la Nupes, dont les cosignataires écologistes du projet de résolution Aurélien Taché et Sabrina Sabaihi, ainsi qu'une vingtaine d'élus de La France Insoumise (LFI) tels que Louis Boyard, Danièle Obono et Thomas Portes.
Le groupe socialiste a, pour sa part, décidé de rejeter la résolution, annonçant qu'il soumettrait son propre texte prochainement.
"Je comprends votre légitime volonté de sortir de l'indifférence la question du conflit israélo-palestinien"
, a souligné le député socialiste Jérôme Guedj, reprochant, cependant, l'usage du terme
"apartheid"
, au risque de
"racialiser et d'essentialiser"
un
"conflit de territoire"
, et d'en faire un
"conflit entre les Juifs et les Arabes"
.
La présidente du groupe de la majorité relative gouvernementale Renaissance, Aurore Bergé, a qualifié le projet de résolution GDR de
"geste de détestation de l'État d'Israël"
et de
"diffamation"
, alors que la secrétaire d'État chargée de l'Europe, Laurence Boone a souligné que:
La France est l'amie d'Israël.
Pour sa part, Meyer Habib, député apparenté LR (Les Républicains) et connu pour sa proximité avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé qu'
"aujourd'hui l'antisémitisme est principalement à gauche"
.
La députée communiste Elsa Faucillon a qualifié ces accusations d'
"insultes profondes"
et d'
"attaques diffamatoires qui nous éloignent d'un chemin de paix"
. Le député LFI Aymeric Caron a, quant à lui, martelé l'opposition inconditionnelle de son groupe à toute forme de xénophobie.
"L'antisémitisme, nous le vomissons, nous le haïssons"
, a souligné l'élu Insoumis.
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