Crédit photo: DAMIEN MEYER / AFP
RMC Info révèle que les faits, qui se sont produits mercredi matin, ont été pris très au sérieux par la direction, qui a décidé d’écarter l’enseignante mise en cause.
L’étudiante victime de ces propos, s’était présentée à l’université où elle devait passer son oral de fin d’année devant un jury composé de quatre personnes quand l’une d'entre elle aurait alors lancé:
C’est inadmissible, une honte dans une université publique (…). Ici, nous sommes en France, retournez en Afghanistan.
D’après la même source, et après que l’élève a immédiatement alerté la présidence de l’université, un signalement a été effectué auprès du procureur de la république de Paris.
"C'est avec une grande indignation que nous nous devons de réagir avec fermeté pour condamner la tenue de tels propos qui n'ont pas leur place ni dans l'enceinte de notre établissement, ni nulle part ailleurs"
a réagi, dans un communiqué l’association dauphinoise des étudiants musulmans.
L’organisation
"exprime son sincère soutien à l'étudiante concernée ainsi qu'à toute autre personne ayant pu subir des traitements analogues"
.
Cette nouvelle polémique intervient alors la France est, comme chaque année, le théâtre de nombreuses discriminations liées à la visibilité des élèves musulmanes.
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