Ce scrutin dans ce petit pays de quelque 720 000 habitants répartis sur des centaines d'îles volcaniques et d'atolls est observé de près pour son impact attendu sur la situation sécuritaire dans le Pacifique.
Le dirigeant sortant a promis de renforcer ces liens s'il est réélu mais ses adversaires s'inquiètent de l'influence de Pékin sur l'archipel et prônent un rétablissement des liens avec ses partenaires traditionnels, comme l'Australie et les États-Unis.
Signe d'un scrutin sous pression, les bulletins de vote ont été acheminés par camion dans un centre de dépouillement très protégé dans la capitale Honiara, sous la surveillance d'équipes internationales composées de soldats fidjiens en uniforme et de policiers australiens.
Des médias d'État chinois ont suggéré que les États-Unis pourraient orchestrer des émeutes pour empêcher le dirigeant sortant de revenir au pouvoir.