Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Interrogé sur la décision de l'Irlande, de la Norvège et de l'Espagne de reconnaître l'État palestinien, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré aux journalistes que ces pays avaient pris cette décision en tant qu'États souverains.
"Le secrétaire général continuera à œuvrer en faveur d'une solution à deux États, Israël et Palestine, vivante côte à côte en paix et en sécurité, et à honorer le droit à l'autodétermination de la paix palestinienne"
, a-t-il expliqué.
S'abstenant de commenter la façon dont les décisions des trois pays européens pourraient affecter la situation actuelle, Dujarric a fait savoir ce qui suit:
"Nous sommes très concentrés sur le fait que les parties trouvent la volonté et le courage de parvenir à un accord sur un cessez-le-feu, afin que nous puissions obtenir de l'aide humanitaire. Les otages pourront ainsi être libérés sans aucune condition et nous pourrons nous remettre sur les rails d'un accord politique".
La porte-parole de l'Assemblée générale de l'ONU, Monica Grayley, a également répondu à une question sur la décision de l'Irlande, de la Norvège et de l'Espagne, affirmant que le président de la 78e Assemblée générale de l'ONU, Dennis Francis, ne s'immisce pas dans les décisions des États membres.
Notant que les États membres ont le droit de prendre leurs propres décisions en tant qu'États souverains, Grayley a ajouté que Francis soutenait pleinement les résolutions de l'Assemblée générale qui soulignent très clairement la nécessité ou l'importance d'avoir deux États cohabitants pacifiquement côte à côte.
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