![Des voyageurs marchent à côté de panneaux nouvellement installés indiquant les zones Schengen et non-Schengen quelques minutes après minuit à l'aéroport international "Henri Coanda" d'Otopeni, le 31 mars 2024.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2024/5/25/67c6dd5a-5ucsms12373vck82f4l5qf.jpeg)
À travers cette réforme, les négociateurs veulent également contrôler les mouvements migratoires au sein de l'espace Schengen et répondre aux situations d'instrumentalisation des migrants par des États tiers.
Aussi, la réforme permet de prendre des mesures contraignantes à l'échelle européenne pour restreindre l'accès de ressortissants de pays tiers à l'UE en cas d'urgence sanitaire de grande ampleur.
La réforme du code Schengen a été proposée en décembre 2021 par la Commission européenne. Lors de la pandémie de Coivd-19, Bruxelles n'avait pu émettre que des recommandations non contraignantes à l'adresse des Etats membres. Désormais, le Conseil de l'UE pourra imposer des tests et des mesures de quarantaine aux voyageurs entrant dans l'UE.
Plus de 400 millions de personnes peuvent en principe circuler dans cet espace sans être soumises à des contrôles.
En mars, la Bulgarie et la Roumanie ont partiellement rejoint ce groupe. Cependant depuis 2015, un certain nombre d'Etats ont réintroduit des contrôles d'identité à leurs frontières invoquant la pression migratoire ou la menace terroriste, à savoir : la Slovénie, l'Italie, l'Allemagne, l'Autriche, la France, la Norvège, le Danemark et la Suède.
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