Quelques jours auparavant, le Hamas tenait Israël pour responsable de l'absence de progrès, compte tenu de son refus de fournir des garanties sur la fin de la guerre ou le retrait de ses forces de la Bande de Gaza, ainsi que de garantir la liberté d'entrée de l'aide et le retour des personnes déplacées dans leurs foyers.
Une trêve d'une semaine avait précédemment prévalu entre le Hamas et Israël, jusqu'au 1er décembre dernier. Trêve au cours de laquelle avaient eu lieu un cessez-le-feu, un échange de prisonniers et l'entrée d'une aide humanitaire très limitée dans la Bande de Gaza, avec une médiation qatarie, égyptienne et américaine.
Quelque 8 800 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes. Tel-Aviv estime à 134 le nombre de prisonniers israéliens détenus à Gaza, mais le Hamas a annoncé que 70 d'entre eux avaient été tués lors de bombardements israéliens aléatoires sur l'enclave palestinienne assiégée.