Depuis le coup d'Etat du 26 juillet, le Niger est frappé par de lourdes sanctions économiques de la Cedeao qui a fait de la libération du président déchu Mohamed Bazoum une condition pour les alléger.
Il devait revenir, notamment avec son homologue de la Sierra Leone, Timothy Kabba, au nom de la Cedeao.
Outre le Togo, qui a accueilli Salem Bazoum, le fils du président déchu, à sa libération début janvier, d'autres pays ouest-africains ont peu à peu assoupli leur position face aux autorités nigériennes.
Le régime militaire au pouvoir à Niamey a de son côté évoqué une transition de trois ans et a démarré au début de l'année des concertations régionales avant un dialogue national qui doit fixer la durée précise de cette transition.