![Des habitants transportant une personne sur une civière depuis le site d'un glissement de terrain au village de Yambali dans la région de Maip Mulitaka, dans la province d'Enga en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le 25 mai 2024.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2024/5/26/fece709e-8xw7zfrpjwj5kpcwo6uqs.jpeg)
Alors qu'il faudra probablement des jours voire des semaines pour arrêter un bilan définitif, cinq corps avaient déjà été retrouvés samedi soir.
Les gens utilisent des bâtons, des bêches et de grandes fourches agricoles pour dégager les corps ensevelis sous la terre.
Dans un premier temps, les organisations humanitaires et les autorités locales ont dit craindre qu'entre 100 et 300 personnes aient péri dans la catastrophe.
Celui-ci compte près de 4.000 habitants, et du fait de sa localisation, se trouvait être un point de ralliement pour nombre de chercheurs d'or de la région.
Violences tribales
Dimanche, l'accès aux alentours de la zone sinistrée a été entravé par des violences tribales qui ont éclaté le long de la seule voie d'accès, retardant le travail des secours, selon M. Aktoprak.
Selon les organisations humanitaires, la catastrophe a anéanti le bétail, les jardins vivriers et les sources d'eau potable du village.
Pour les habitants de la région, le glissement de terrain a dû être déclenché par les fortes pluies qui se sont abattues sur la région ces dernières semaines.
D'après les scientifiques, la variation des régimes pluviométriques en raison du changement climatique augmente le risque de glissements de terrain dans le pays.
En mars, au moins 23 personnes ont perdu la vie quand un glissement de terrain est survenu dans une province voisine.
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