L'influenceuse, Mila.
Dans une publication effectuée mardi soir sur le réseau social X, le collectif spécialisé dans la lutte contre l'islamophobie, indique avoir
"pris cette décision pour mettre un terme à ces discours intolérables et dangereux".
Cette plainte fait suite à la diffusion d'un enregistrement des propos tenus au cours du Space organisé le 17 mai courant et dont le contenu a été consulté par Anadolu.
Relatant des faits qui se seraient produits en Israël, Jérémy Yoni Azenberg, déclarait froidement:
Premier arabe qui passe: cassage de bouche. Et même les gentils arabes (…) C'est le seul langage que les arabes comprennent.
Alors qu'il affirmait
"qu'il n'y a pas un arabe d'Israël qui a bougé une oreille"
face à la situation à Gaza, et assurait être en mesure d'envoyer des
"photos d'arabes scotchés de la tête aux pieds",
Mila lui répondait
"je veux absolument voir ça".
Au-delà de la plainte déposée par le CCIE, la ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, et de la lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a demandé qu'un signalement soit effectué au procureur.
Ces propos n'ont pas leur place dans notre République. Le racisme n'est pas une opinion mais un délit.
"À ma demande, la DILCRAH (délégation à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT), a procédé à un signalement au procureur de la République. Nous ne laisserons rien passer"
, a-t-elle déclaré mardi soir sur ses réseaux sociaux dans une publication accompagnée d'un extrait incomplet du Space.
Face au tollé provoqué par ses déclarations, Mila a réagi en concédant des propos
"pas défendable".
"Ça m'apprendra à aller dans un Space et rigoler en écoutant qu'à moitié, j'en assume quand même la responsabilité, j'affronterais cette nouvelle vague de haine",
a-t-elle poursuivi.
Pour rappel, la jeune femme est connue pour avoir revendiqué son islamophobie à plusieurs reprises.
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25 gün önce
