M. Sikhala, 51 ans, populaire et connu pour son franc-parler, est l'une des principales figures arrêtées ces dernières années dans le cadre de ce que les ONG décrivent comme une vaste campagne de répression de l'opposition menée par le pouvoir.
A l'annonce de sa libération dans les prochains jours, quelques dizaines de soutiens ont chanté et levé le poing en signe de victoire sur les marches du tribunal.
Ce dernier a également été reconnu coupable et a écopé de la même peine, à l'issue de ce procès qui a duré un an.
La justice a estimé que les deux hommes avaient incité à la violence publique en transportant des personnes en deuil aux cérémonies commémoratives de Mme Ali, qui avaient été marquées par des violences.
La Zanu-PF, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, est accusée de mener une vaste campagne d'intimidation contre ses opposants. En août, des élections contestées ont abouti à la reconduction du président Emmerson Mnangagwa, 81 ans, à la tête du pays.