
Le logo TikTok est affiché à l'extérieur d'un bureau TikTok le 20 décembre 2022 à Culver . Le Congrès pousse une législation pour interdire la populaire application de médias sociaux. MARIO Tama/Getty Images. @AFP
Shou Zi Chew a rencontré à Bruxelles, à sa demande, la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, ainsi que ses collègues Vera Jourova, chargée des valeurs et de la transparence, et Didier Reynders, commissaire à la Justice.
TikTok, dont la société mère ByteDance est chinoise, est critiqué pour l'addiction qu'il suscite chez enfants et adolescents. Aux Etats-Unis, une loi interdit son utilisation sur les appareils des fonctionnaires, des élus l'accusant d'être un outil d'espionnage et propagande au service de la Chine, sur fond de tensions entre Pékin et Washington.
ByteDance fait aussi l'objet d'une enquête de l'autorité irlandaise de protection de la vie privée, qui soupçonne l'entreprise d'enfreindre la législation européenne sur la protection des données (RGPD) en matière de traitement des données personnelles des enfants et de transferts de données vers la Chine.
ByteDance avait dû admettre le mois dernier que des employés avaient accédé de manière inappropriée à des données d'utilisateurs de TikTok pour suivre des journalistes afin d'identifier l'origine de fuites dans les médias.
"Appliquer l'intégralité de nos règles"
Visant à endiguer la désinformation et les discours haineux, une loi européenne sur les services numériques (DSA), entrée en vigueur en novembre, contraindra dès mi-2023 les plus grandes plateformes en ligne à se faire auditer par des organismes indépendants, à évaluer les risques liés à leur utilisation et à adopter des mesures pour les atténuer.
Shou Zi Chew devait aussi rencontrer mardi Ylva Johansson, commissaire aux Affaires intérieures. Le Singapourien s'entretiendra ensuite le 19 janvier par visioconférence avec le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton.
