La constitution bissau-guinéenne prévoit un système bicéphale. Le parti majoritaire à l'assemblé nationale désigne le premier ministre et rend compte au Parlement. Ce qui a favorisé bien des divergences entre Président de la République et Premier ministre pour le contrôle du pouvoir et qui a toujours maintenu le pays dans un cycle de conflits au sommet de l'Etat.
Un coup d'Etat institutionnel ?
En appelant à de nouvelles élections, il espérait alors gagner et proposer une nouvelle constitution qui lui permettrait, selon l'opposition, d'asseoir davantage son pouvoir, de basculer peut-être dans un régime plus présidentialiste, lui qui avait été élu en 2019. Cependant, l'opposition est sorti vainqueur de ces législatives et les réformes escomptées n'ont pas été faites.
À qui profite le crime ?
Dans un pays habitué à une forte instabilité politique et des coups d'Etat fréquents, ce nouvel épisode de la vie politique du pays ouest-africain est loin de connaître son épilogue...