Netanyahu s'est toutefois déclaré résolu à poursuivre sa guerre contre Gaza et à aller de l'avant avec ses projets d'invasion de Rafah, ville du sud de la Bande de Gaza où plus de 1,4 million de Palestiniens ont trouvé refuge.
Les médias ont fait état de la possibilité que la CPI délivre des mandats d'arrêt à l'encontre de hauts responsables israéliens, dont Netanyahu, le ministre de la défense Yoav Gallant et le chef d'état-major de l'armée Herzi Halevi.
La Cour n'a pas encore fait de commentaire sur ces mandats d'arrêt potentiels.
En début de semaine, le ministère israélien des affaires étrangères a demandé à ses ambassades dans le monde entier de se préparer à d'éventuelles répercussions si la CPI délivrait des mandats d'arrêt contre des responsables israéliens pour crimes de guerre et violations des droits de l'homme à Gaza.
Israël mène une offensive meurtrière contre la Bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre dernier, par le mouvement palestinien Hamas, attaque qui, selon Tel-Aviv, aurait fait près de 1 200 morts.
Depuis lors, près de 34 500 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 77 600 autres ont été blessés dans un contexte de destruction massive et de graves pénuries de produits de première nécessité.
Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide. Une ordonnance rendue en janvier a enjoint Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.