La décision rendue par une formation collégiale de trois magistrats, sera communiquée en fin de semaine.
Face aux juges, le conseil a plaidé:
Il n'y a jamais rien eu à reprocher aux élèves de l'établissement. Aucun trouble à l'ordre public ni manquement n'a jamais été constaté ni allégué.
Et de conclure sa plaidoirie:
Parfois l'État peut se tromper mais la justice est là pour rétablir l'égalité.
À noter que cette mesure intervient dans un contexte particulier pour les établissements musulmans, qui font l'objet d'une attention accrue de la part des autorités.
Il y a quelques semaines, la rupture du contrat liant le lycée musulman Averroès de Lille avec l'État, sur décision de la préfecture du Nord, avait provoqué l'inquiétude dans les rangs musulmans.