Ceux-ci stigmatisent les scènes qui montrent la consommation de viande ainsi qu'une idylle entre l'héroïne hindoue et un jeune homme musulman.
"Annapoorani: The Goddess of Food", qui était le deuxième film le plus regardé sur la plateforme Netflix en Inde la veille de son retrait, décrit l'itinéraire semé d'embûches de la fille d'un prêtre hindou qui rêve de devenir le meilleur chef cuisiner de l'Inde et qui est confrontée à des défis en raison de son éducation au sein de l'hindouisme.
Nous ne nous sommes jamais ingérés dans la liberté créatrice d'un film, mais le dénigrement et le fait de se moquer des hindous ne seront jamais tolérés.
L'AFP a contacté la filiale indienne de Netflix qui, pour l'instant, n'a pas fourni de commentaires. L'Inde a une longue histoire de censure cinématographique, mais l'industrie du cinéma a progressivement évité les contenus susceptibles d'offenser les sensibilités religieuses des hindous dont la religion est majoritaire dans le pays depuis que le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi est arrivé au pouvoir en 2014.