La Syrie condamne les appels des FDS au fédéralisme et qualifie l'unité du pays de "ligne rouge"

La rédaction avec
12:0628/04/2025, lundi
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Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, brandit le nouveau drapeau syrien lors d'une cérémonie au siège des Nations Unies à New York, le 25 avril 2025.
Crédit Photo : ANGELA WEISS / AFP
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, brandit le nouveau drapeau syrien lors d'une cérémonie au siège des Nations Unies à New York, le 25 avril 2025.

Dimanche, la Syrie a réaffirmé son opposition ferme à toute initiative des Forces démocratiques syriennes (FDS) susceptible de menacer son unité nationale et son intégrité territoriale.

Dans un communiqué, la présidence a dénoncé les récentes initiatives et déclarations des dirigeants des FDS en faveur du fédéralisme et de l’établissement d’une entité distincte, affirmant qu’elles contreviennent clairement aux termes de l’accord conclu et mettent en péril l’unité du pays.


Le 10 mars, le président syrien Ahmed al-Charaa avait signé un accord avec Ferhad Abdi Sahin, commandant des FDS, visant à intégrer les forces dans les institutions de la République arabe syrienne pour renforcer la cohésion nationale.


La présidence a salué cet accord comme
“un pas positif vers l’apaisement et l’ouverture à une solution nationale globale”
, appelant à son application complète.

Elle a également réitéré son rejet catégorique de
“toute tentative d’imposer une division ou de créer des entités séparées sous prétexte de fédéralisme ou d’auto-administration sans un consensus national global”.

“La préservation de l’unité du territoire, du peuple et de l’identité syrienne constitue une ligne rouge dont toute violation serait considérée comme une atteinte grave à l’unité nationale”
, souligne le communiqué.

Après près de 25 ans à la tête du pays, Bachar al-Assad s’est réfugié en Russie en décembre, mettant fin à plusieurs décennies de domination du parti Baas, au pouvoir depuis 1963.


Une administration transitoire a été instaurée fin janvier, entraînant l’abolition de la Constitution, ainsi que la dissolution des services de sécurité, du Parlement, des factions armées et du parti Baas.


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