Une bannière portant le drapeau turc et une photo du président turc Recep Tayyip Erdogan est vue suspendue à un bâtiment tandis que des Syriens agitent des drapeaux rebelles lors d'une manifestation en contrebas dans la ville d'Azaz, tenue par les rebelles, dans le nord de la Syrie, le 19 janvier 2018, en soutien à une opération militaire conjointe des rebelles et de la Türkiye contre les forces syro-kurdes à Afrin. Ces derniers jours, les forces turques ont bombardé l'enclave YPG d'Afrin, la Türkiye ayant annoncé son intention de lancer une opération pour évincer le groupe de la ville et ayant massé des troupes et des blindés à la frontière.
L'armée américaine a procédé à l'évacuation de trois petits points militaires situés dans des zones sous l'occupation de l'organisation PKK/YPG dans le nord-est de la Syrie, se repliant vers des bases principales.
Selon des sources locales, les positions militaires situées dans les villages de Hadra et Fırat, près du centre de la province de Hassaké, ainsi qu'aux abords des champs gaziers de Koniko et Omar dans la province de Deir ez-Zor, ont été abandonnées hier.
Les troupes et équipements basés à Hassaké ont été transférés à la base de Rumeilan, dans la même province, tandis que ceux de Deir ez-Zor ont rejoint la base du champ gazier de Koniko.
Ce mouvement s'inscrit dans le cadre de la présence américaine en Syrie, concentrée depuis octobre 2019, après le lancement de l'opération Source de Paix par la Türkiye, autour des champs pétroliers et gaziers.
Les forces américaines maintiennent actuellement une présence dans 21 bases et points militaires dans les provinces de Hassaké, Raqqa, Deir ez-Zor et le district d'Aynularab (Kobani), à l'est de l'Euphrate, selon des observations d'Anadolu.
Les zones où les forces américaines sont déployées restent sous le contrôle de l'organisation PKK/YPG, considérée comme terroriste par la Türkiye.
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