
Le Hamas a accusé jeudi Israël d’utiliser la famine comme "arme de guerre", après que le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a reconnu bloquer l’entrée de nourriture et d’aide humanitaire dans Gaza pour faire pression sur le mouvement.
Le mouvement affirme que ces propos confirment le recours à la famine comme méthode pour priver des civils innocents de besoins vitaux tels que la nourriture, les médicaments, l’eau et le carburant. Depuis le 2 mars, Israël a fermé les points de passage vers Gaza, bloquant l’acheminement des aides malgré des alertes répétées sur une famine imminente.
Le Hamas a dénoncé l’inaction de la communauté internationale, de l’ONU, du Conseil de sécurité et des institutions judiciaires internationales face à ces "déclarations criminelles", appelant à des mesures urgentes pour mettre fin à la famine et au blocus et traduire les dirigeants israéliens en justice pour leurs "crimes contre l’humanité".
Depuis octobre 2023, plus de 51 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza. En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Israël fait également face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice.