Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a affirmé que le mouvement abordait ces discussions afin d’assurer “la mise en œuvre de toutes les phases du cessez-le-feu pour mettre fin à la guerre, retirer les forces israéliennes et reconstruire l’enclave”.
Le groupe palestinien Hamas a annoncé jeudi la reprise des négociations avec les médiateurs à Doha, la capitale du Qatar, concernant un accord de cessez-le-feu à Gaza avec Israël.
Dans un communiqué, le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a affirmé que le mouvement abordait ces discussions
“positivement et de manière responsable”
afin d’assurer
“la mise en œuvre de toutes les phases du cessez-le-feu pour mettre fin à la guerre, retirer les forces israéliennes et reconstruire l’enclave”.
La chaîne publique israélienne KAN, citant des sources anonymes, a rapporté qu’une “
régnait lors des pourparlers, alimentant l’optimisme quant à la conclusion d’un accord. Selon KAN, l’équipe de négociation israélienne présente à Doha a décidé de prolonger son séjour afin de poursuivre les discussions sur le cessez-le-feu à Gaza.
L’envoyé américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, est déjà arrivé à Doha mardi pour participer aux négociations.
De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a refusé d’entamer des discussions sur la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu, préférant prolonger la première phase, qui a pris fin début mars. Par ailleurs, le gouvernement israélien a suspendu l’approvisionnement en électricité et l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza afin de faire pression sur le Hamas pour qu’il accepte ses conditions.
Le mouvement palestinien rejette toutefois ces conditions, exigeant qu’Israël respecte les termes de l’accord et entame immédiatement des négociations pour la deuxième phase. Celle-ci inclut un
des forces israéliennes de Gaza et
“un arrêt complet de la guerre”.
L’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers, entré en vigueur en janvier, a permis de suspendre l’offensive israélienne sur Gaza, qui a causé la mort de plus de 48 500 personnes, en majorité des femmes et des enfants, et laissé l’enclave en ruines.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour
“crimes de guerre et crimes contre l’humanité”
à Gaza. Israël est également visé par une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice en raison de sa guerre contre l’enclave palestinienne.
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