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L'Italie envisage d'envoyer des troupes en cas de création d'un État palestinien

Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a déclaré que son pays souhaite œuvrer pour la paix, notamment en envoyant des troupes de paix en cas de création d'un État palestinien.

18:11 - 16/04/2024 mardi
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Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani.
Crédit Photo : TOBIAS SCHWARZ / POOL / AFP
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani.

C'est ce qui ressort d'un discours prononcé mardi en marge d'un forum organisé par l'agence italienne ANSA, sur des questions d'actualité internationale.


Tajani a souligné l'engagement de son pays en faveur de la paix, déclarant:


Nous sommes amis d'Israël, mais si un État palestinien doit être créé, nous voulons travailler pour la paix, notamment par l'envoi des troupes de paix.

Il a ajouté que des discussions approfondies sont en cours avec l'Autorité palestinienne, soulignant que son pays a invité le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa à se rendre à Rome.

Concernant la tension irano-israélienne, Tajani a condamné l'attaque iranienne contre Israël, souhaitant ne pas voir une escalade des tensions. Et de préciser:


Israël a gagné militairement et réussi à repousser l'attaque, mais nous devons empêcher le conflit de s'étendre car la tension n'est pas seulement à Gaza mais elle a aussi touché la mer Rouge.

Samedi soir, l'Iran a lancé environ 350 missiles et drones vers Israël, dont Tel Aviv a affirmé en avoir intercepté 99%, tandis que Téhéran a déclaré que la moitié des missiles avaient touché des cibles israéliennes
"avec succès''.

Il s'agit de la première attaque lancée par l'Iran directement depuis son territoire contre Israël, et non par l'intermédiaire de groupes qui lui sont fidèles, dont le Hezbollah au Liban. Cette offensive intervient en riposte à une attaque visant la section consulaire de l'ambassade iranienne à Damas au début du mois d'avril.


Téhéran accuse Tel-Aviv d'avoir lancé l'attaque de missiles de Damas, qui a entraîné la mort de 7 membres des Gardiens de la révolution iraniens, dont l'éminent général Mohammad Reza Zahedi, tandis que Tel-Aviv n'a ni reconnu ni nié officiellement sa responsabilité dans cette offensive.


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