C'est ce qui ressort d'un communiqué du mouvement indiquant qu'une délégation de dirigeants du Hamas dirigée par Khalil Al-Hayya
"se rendra demain dimanche au Caire, en réponse à une invitation de l'Égypte''.
"Le Hamas reste attaché à ses positions et ses exigences présentées le 14 mars dernier pour mettre fin à l'agression et ne seront pas abandonnées'',
a rappelé le mouvement.
Et de poursuivre:
''les revendications de notre peuple et de nos forces nationales portent sur un cessez-le-feu permanent, le retrait des forces d'occupation de Gaza, le retour des personnes déplacées dans leurs villes, la liberté de circulation des personnes, les secourir et les aider à trouver des abris ainsi qu'un accord sérieux d'échange de prisonniers''.
Vendredi, un responsable de l'administration américaine a déclaré que le président Joe Biden a récemment envoyé deux lettres spéciales au président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et à l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, concernant l'accélération des négociations de cessez-le-feu, selon ce qui a été rapporté par les médias américains.
Le responsable a déclaré que Biden a appelé l'Égypte et le Qatar dans ses lettres à
"faire pression sur le Hamas pour qu'il accélère les négociations de cessez-le-feu".
Cela coïncide avec l'annonce d'une prochaine réunion du directeur de la CIA, Bill Burns, avec de hauts responsables du Qatar, d'Égypte et d'Israël au Caire pour discuter d'un échange de prisonniers entre Israël et le Hamas.
Lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu jeudi, Biden a appelé à un
''cessez-le-feu immédiat à Gaza''
et à ce qu'Israël prenne des mesures en ce sens.
Selon les médias américains, le directeur de la CIA Burns devrait se rendre au Caire à la fin de cette semaine.
Il n'y a eu aucun commentaire immédiat de la part du Caire ou de Doha concernant les deux lettres ou la reprise des négociations demain dimanche.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour
Le Qatar et l'Égypte, avec l'aide des États-Unis, assurent la médiation entre Israël et le Hamas, afin de parvenir à un nouvel accord de cessez-le-feu à Gaza et à l'échange de prisonniers.
