Un garçon palestinien déplacé se rafraîchit à la plage pour échapper à la chaleur torride dans les tentes du camp de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas.
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié, dimanche, sur son compte sur la plateforme X concernant la détérioration de la situation humanitaire à Gaza.
L'agence a souligné que les enfants paient le prix le plus élevé, appelant à un cessez-le-feu immédiat.
D'après l'agence onusienne,
''les déplacés de Gaza ne reçoivent en moyenne qu'un litre d'eau par jour, ce qui est bien inférieur au minimum quotidien de 15 litres selon les normes internationales''.
Le communiqué souligne, également, citant les déclarations du commissaire général de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, que les conditions humanitaires à Gaza se détériorent en raison de la hausse des températures.
Le responsable onusien a noté, en ce sens, avoir reçu des informations faisant état de la mort d'au moins deux enfants à cause de la canicule.
''Que devons-nous encore endurer ? La mort, la faim, la maladie, les déplacements, et maintenant vivre dans des bâtiments semblables à des serres sous un soleil de plomb'',
s'est-t-il interrogé.
Depuis le 7 octobre 2023, en réponse à l'attaque du Hamas qui a fait plus de 1200 tués, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour
"génocide".
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