Le président turc Recep Tayyip Erdogan
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a averti que les conflits du futur ne porteront plus principalement sur le pétrole, mais sur l’eau, ressource qu’il qualifie désormais de “plus précieuse du siècle”.
Lors d’un discours prononcé jeudi, il a insisté sur la montée en puissance de l’enjeu hydrique dans les équilibres géopolitiques mondiaux.
“Les guerres de demain seront celles de l’eau”
, a-t-il prévenu, soulignant que les tensions actuelles sur les ressources naturelles vont s’aggraver sous l’effet combiné du changement climatique, de la croissance démographique et de l’urbanisation rapide.
Il a précisé que la Türkiye, loin d’être épargnée, est elle-même soumise à un stress hydrique croissant.
Pour Erdogan, l’eau n’est plus un simple enjeu environnemental: elle devient une question de sécurité nationale.
“Nous devons agir dès maintenant pour préserver, gérer et utiliser nos ressources hydriques de manière responsable, avant qu’il ne soit trop tard”
, a-t-il martelé.
Par ailleurs, le chef d’État a réaffirmé la volonté de la Türkiye de jouer un rôle actif pour la paix dans les zones en crise, évoquant Gaza, la Syrie et l’Ukraine.
“Nous ne voulons pas de nouvelles crises dans notre région déjà marquée par l’instabilité. Nous œuvrons sincèrement à l’émergence d’un climat de paix, du nord au sud et d’est en ouest”
, a-t-il déclaré.
Erdogan a condamné avec fermeté les violences à Gaza et plaidé pour une résolution rapide et juste de la guerre en Ukraine, tout en appelant à une sortie de crise en Syrie.
“Nous ne faisons pas ces déclarations par opportunisme. Nous croyons véritablement à la paix et nous continuerons à agir pour la faire advenir”
, a-t-il conclu.
A lire également:
A lire également:
#Accès à l'eau
#crises régionales
#Le Président turc Recep Tayyip Erdogan
