
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, figure de l’extrême droite, a terminé mardi sa première visite officielle aux États-Unis, marquée par des manifestations pro-palestiniennes au sein même du Capitole.
Bien qu’il ait évoqué ses échanges avec des parlementaires américains, il n’a mentionné aucune rencontre avec des représentants de l’administration américaine.
Sous l’administration Biden, Ben-Gvir a été boycotté en raison de ses propos incitant à la violence, de son opposition à la paix et de son soutien aux colonies dans les territoires occupés, tout comme le ministre des Finances Bezalel Smotrich, autre figure radicale du gouvernement de Netanyahu.
Tous deux sont connus pour leur rhétorique anti-palestinienne et leur appel à l’expulsion des Palestiniens. Ils ont publiquement encouragé les violences de colons en Cisjordanie occupée, où les attaques ont fortement augmenté depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.
Depuis cette date, plus de 52 300 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués lors de l’offensive israélienne. En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de justice pour génocide.