Ben-Gvir, ministre israélien, termine sa visite aux États-Unis sur fond de manifestations pro-palestiniennes

La rédaction avec
13:4929/04/2025, mardi
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Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir
Crédit Photo : Menahem KAHANA / AFP
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, figure de l’extrême droite, a terminé mardi sa première visite officielle aux États-Unis, marquée par des manifestations pro-palestiniennes au sein même du Capitole.

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des manifestants scandant
“Free Palestine”
face à Ben-Gvir lors de son passage au Congrès américain. Dans un message publié sur X, le ministre s’est félicité d’avoir achevé sa visite diplomatique par des rencontres avec des membres influents du Congrès, affirmant avoir reçu leur soutien total à Israël.

Arrivé la semaine dernière aux États-Unis, Ben-Gvir a été confronté à des protestations dans plusieurs lieux publics, y compris à son arrivée à un aéroport en Floride, où il a été critiqué par des proches d’otages israéliens.

Bien qu’il ait évoqué ses échanges avec des parlementaires américains, il n’a mentionné aucune rencontre avec des représentants de l’administration américaine.


Il a aussi affirmé que des élus républicains soutenaient son appel à frapper les entrepôts d’aide humanitaire à Gaza, une déclaration que le Département d’État a rapidement réfutée, la qualifiant de
“totalement contraire à la politique américaine”.

Sous l’administration Biden, Ben-Gvir a été boycotté en raison de ses propos incitant à la violence, de son opposition à la paix et de son soutien aux colonies dans les territoires occupés, tout comme le ministre des Finances Bezalel Smotrich, autre figure radicale du gouvernement de Netanyahu.


Tous deux sont connus pour leur rhétorique anti-palestinienne et leur appel à l’expulsion des Palestiniens. Ils ont publiquement encouragé les violences de colons en Cisjordanie occupée, où les attaques ont fortement augmenté depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.


Depuis cette date, plus de 52 300 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués lors de l’offensive israélienne. En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.


Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de justice pour génocide.


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