Cette hausse intervient au moment où les cours du cacao battent des records sur les marchés de matières premières.
La Côte d'Ivoire vend ses fèves de cacao par anticipation et le prix d'achat est fixé par l'État. Il est ainsi moins sensible aux fluctuations du marché, à la hausse comme à la baisse, que dans d'autres pays comme le Cameroun, producteur plus modeste, où le système est libéralisé.
Dans le système stabilisé, la hausse quotidienne des cours mondiaux n'est pas répercutée immédiatement mais elle profite aux producteurs avec un décalage dans le temps.
Le cacao ivoirien représente 45 % de la production mondiale (soit plus de 2 millions de tonnes) et compte pour 14 % du PIB de ce pays d'Afrique de l'Ouest.