Cette vue aérienne montre les dégâts subis par le complexe scolaire Hosana, une école contrainte de suspendre ses activités, dans le quartier de Pompage à Kinshasa le 9 janvier 2024 suite aux fortes pluies et à la crue du fleuve Congo.
"Nous avons déployé des équipes sur le terrain pour compter avec un maximum d'exactitude cette population déplacée. D'après des chiffres que nous avons aujourd'hui, dans les quatre départements les plus affectés, il y a plus de 200 000 personnes qui ont été touchées"
, a déclaré dans une vidéo diffusée par l'OMS Lucien Manga, représentant de l'agence onusienne au Congo.
"Le plus important pour l'OMS est de s'assurer que chaque individu peut continuer à avoir accès à un minimum de services de santé de base. Nous avons déployé des équipes sur le terrain, nous avons offert des médicaments",
a-t-il ajouté.
Il a indiqué
"travailler avec des ONG pour assurer des cliniques mobiles".
Les inondations ont frappé les agglomérations situées le long du fleuve congolais, comme la capitale Brazzaville, où, en certains endroits, le Congo est sorti de son lit.
Les autorités congolaises ont annoncé une flambée des cas de maladies hydriques après ces inondations, qui ont également frappé la République démocratique du Congo, voisine.
Le fleuve Congo a atteint son niveau le plus élevé depuis plus de soixante ans, provoquant des inondations dans les pays riverains et tuant plus de 300 personnes au cours des derniers mois, selon les autorités congolaises.
Les agences des Nations unies ont élaboré avec le gouvernement congolais un plan de réponse de 26 millions de dollars et décidé que les secteurs prioritaires comprennent, entre autres, le logement et l'assainissement.
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