Le crash de l'avion d'Azerbaijan Airlines a été causé par un système de défense aérienne russe

10:2427/12/2024, Cuma
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Des spécialistes des situations d'urgence travaillent sur le site du crash d'un avion de ligne de la compagnie Azerbaijan Airlines près de la ville d'Aktau, dans l'ouest du Kazakhstan, le 25 décembre 2024.
Crédit Photo : Issa Tazhenbayev / AFP
Des spécialistes des situations d'urgence travaillent sur le site du crash d'un avion de ligne de la compagnie Azerbaijan Airlines près de la ville d'Aktau, dans l'ouest du Kazakhstan, le 25 décembre 2024.

De hauts responsables azerbaïdjanais ont confirmé, jeudi, à Anadolu, la validité de rapports médiatiques indiquant que le crash d’un avion d’Azerbaijan Airlines près de la ville kazakhe d’Aktaou mercredi aurait été causé par un système de missiles russe.

Cette confirmation intervient après la publication par les médias azerbaïdjanais, citant des sources gouvernementales, d’informations selon lesquelles
les résultats préliminaires de l’enquête ont déterminé que l’avion a été touché par un système de missiles Pantsir alors qu’il s’approchait de la ville de Grozny
.

Les médias azerbaïdjanais rapportent également que le système de communication de l’avion aurait été paralysé par des systèmes de guerre électronique russes, entraînant sa disparition des radars lorsqu’il se trouvait dans l’espace aérien russe. L’appareil n’est réapparu sur les radars qu’une fois entré dans la zone de la mer Caspienne.


Mercredi, un avion de la compagnie AZAL, transportant 67 personnes, effectuait un vol entre Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, et Grozny, en République russe de Tchétchénie, lorsqu’il s’est écrasé à environ trois kilomètres de la ville kazakhe d’Aktaou, située sur la côte de la mer Caspienne.


Selon les autorités kazakhes, 38 personnes ont trouvé la mort dans l’accident de l’Embraer 190, tandis que 29 autres ont survécu. L’Azerbaïdjan et le Kazakhstan ont lancé une enquête conjointe pour déterminer les causes de l’incident.

Azerbaijan Airlines et l’Agence fédérale russe du transport aérien affirment que les premières conclusions pointent vers une collision avec des oiseaux comme origine de l’accident. Cependant, des images du site du crash montrent de larges trous dans la queue de l’avion, alimentant les spéculations selon lesquelles l’appareil aurait pu être abattu.


Plus tôt jeudi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé de commenter les allégations relayées par les médias, appelant à attendre les résultats de l’enquête.

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