France: Marine Le Pen souhaite ‘'que la mandature soit la plus courte possible'', appelle à une nouvelle dissolution

19:4514/09/2024, samedi
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La présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national, Marine Le Pen (G), et le président du parti d'extrême droite Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, participent au séminaire parlementaire du parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale française à Paris, le 14 septembre 2024.
Crédit Photo : Ludovic MARIN / AFP
La présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national, Marine Le Pen (G), et le président du parti d'extrême droite Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, participent au séminaire parlementaire du parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale française à Paris, le 14 septembre 2024.

La cheffe du groupe Rassemblement national à l'Assemblée, Marine Le Pen, a estimé samedi que la situation politique en France ‘'ne peut pas tenir'' appelant à une nouvelle dissolution du Parlement l'an prochain.

Marine Le Pen s'exprimait depuis Fréjus, à l'occasion de la rentrée parlementaire des élus de son groupe à l'Assemblée, selon des médias locaux.


Elle a notamment affiché son souhait que cette mandature
"soit la plus courte possible'' ,
et a dit espérer
"qu'il y aura à l'issue de ces dix mois, ou au printemps ou à l'automne [2025], des nouvelles élections législatives.''

Toutefois, la Constitution prévoit qu'un chef de l'Etat ne peut pas dissoudre l'Assemblée dans l'année qui suit une précédente dissolution.

"On se retrouve dans un système où c'est celui qui a fait le moins de voix qui est chargé de constituer un gouvernement'',
a-t-elle pointé, en allusion à l'arrivée de Michel Barnier, issu des rangs du parti Les Républicains, à Matignon.


Si le RN, parti d'extrême droite, a endossé un rôle d'arbitre dans le choix de Matignon, la cheffe des 126 députés du groupe RN a toutefois estimé que
"la France ne peut pas fonctionner ainsi.''

Marine Le Pen s'est réjouie également que son parti
"a un positionnement plus central et plus important que jamais dans le fonctionnement de nos institutions.''

À ses côtés, le président du RN, Jordan Bardella, a d'ailleurs mis en garde le premier ministre Michel Barnier, selon lui,
"sous notre surveillance démocratique'',
rapporte Le Monde.

''S'il n'est que le prête-nom du macronisme, s'il n'est que le continuateur zélé d'une politique rejetée par une grande majorité du pays, s'il reste le collaborateur du président de la République, alors ce gouvernement tombera'',
a-t-il prévenu, évoquant ainsi la possibilité d'un vote des députés RN pour une éventuelle motion de censure contre le locataire de Matignon.

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