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Égypte: Un sommet tripartite entre al-Sissi, Abbas et le roi Abdallah pour discuter des développements en Palestine

Il s'agit de la première réunion à l'échelle arabe, depuis la formation du gouvernement israélien de droite dirigé par Netanyahu.

17:17 - 17/01/2023 mardi
MAJ: 19:21 - 17/01/2023 mardi
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Les présidents jordanien(L), égyptien(M) et palestinien ( R). Crédit Photo: AA
Les présidents jordanien(L), égyptien(M) et palestinien ( R). Crédit Photo: AA

La Présidence égyptienne a annoncé la tenue d'un Sommet entre les dirigeants égyptien, jordanien et palestinien au Caire pour discuter des enjeux de la Cause palestinienne.


Le porte-parole présidentiel égyptien Bassam Radi a déclaré ce qui suit :
"Le président Abdelfattah al-Sissi a tenu mardi après-midi, un Sommet tripartite avec son homologue palestinien, Mahmoud Abbas et le roi Abdallah II de Jordanie"
, selon ce qui a été rapporté par l'agence de presse égyptienne, sans plus de détails.

Lundi, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riadh Al-Maliki, a fait savoir que le sommet tripartite du Caire coïncidait avec la formation du nouveau gouvernement israélien et qu'il s'agissait d'un message clair à toutes les personnes concernées, pas seulement à la partie israélienne:


La Palestine n'est pas seule face aux défis
.

Dans ses déclarations à l'agence de presse palestinienne, Al-Maliki a souligné que son pays était confronté à de sérieux défis exprimés par le gouvernement israélien de droite, à travers ses procédures et ses politiques et auxquels font face les Arabes et pas seulement la Palestine.


Les médias internationaux, arabes et israéliens ont décrit le gouvernement de Benjamin Netanyahu, qui a prêté serment le 29 décembre dernier, comme
"le gouvernement le plus à droite de l'histoire d'Israël"
.

Le 3 janvier, le ministre de la Sécurité nationale du nouveau gouvernement, Itamar Ben Gvir, a pris d'assaut les cours de la mosquée Al-Aqsa, sous haute sécurité de la police israélienne, le temps d'un quart d'heure. Un geste qui a été condamné par les Palestiniens, les Arabes et les capitales occidentales ainsi que les représentants de la Knesset.


Le 6 janvier, le gouvernement israélien a approuvé 5 sanctions contre les Palestiniens suite à leurs mouvements au sein des institutions des Nations Unies, y compris la déduction de dizaines de millions de dollars des impôts qu'Israël perçoit aux points de passage au nom de l'Autorité palestinienne.


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