Le gouvernement du Premier ministre jordanien Bishr Al-Khasawneh a présenté, dimanche, sa démission au roi Abdallah II, une procédure d'usage après les élections législatives de 2024.
La Jordanie avait organisé, mardi dernier, des élections pour renouveler les membres de la Chambre des représentants (première chambre du Parlement) après la fin du mandat de la précédente législature, avec un taux de participation de 32,25%, soit 1 638 348 électeurs, sur 5 080 858.
Quelque 1 623 candidats se sont affrontés dans 197 listes locales et générales pour gagner les 138 sièges de la Chambre.
Aucun décret royal n'a été émis jusqu'à 10h00 (UTC) concernant l'acceptation de la démission d'Al-Khasawneh ou la nomination d'une nouvelle personne au poste de Premier ministre.
Cette démission intervient comme une procédure obligatoire après la tenue, mardi dernier, des élections législatives de 2024, alors que le roi du pays devrait nommer une nouvelle personne pour assumer le poste de Premier ministre, succédant à Bishr Al-Khasawneh, en poste depuis octobre 2020.
Les résultats publiés par l'instance des élections affichent un avantage en faveur du Front de l'action islamique (branche politique des Frères musulmans), par rapport à tous les autres partis au nombre de 38, avec 31 sièges représentant près de 30% du quota des partis politiques à la Chambre des députés.