La Chine recherche deux Taïwanais après un sabotage de câble

16:2024/12/2025, Çarşamba
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Pékin affirme rechercher deux ressortissants taïwanais accusés de contrebande et impliqués dans l’endommagement d’un câble sous-marin stratégique.
Crédit Photo : X /
Pékin affirme rechercher deux ressortissants taïwanais accusés de contrebande et impliqués dans l’endommagement d’un câble sous-marin stratégique.

La Chine a annoncé mercredi avoir émis des avis de recherche contre deux résidents taïwanais, qualifiés de "récidivistes de la contrebande", les accusant de contrôler plusieurs navires, dont le Hong Tai 58, soupçonné d’avoir endommagé un câble sous-marin vital reliant l’île de Penghu à l’île principale de Taïwan plus tôt cette année.

Selon Pékin, les deux suspects auraient utilisé ce navire pour acheminer en contrebande des produits surgelés vers des bâtiments opérant au large des côtes de la Chine continentale.


L’incident impliquant le Hong Tai 58 en février serait
"en réalité le résultat des activités de contrebande menées par Jian et Chen à bord du navire"
, a déclaré Peng Qing’en, porte-parole du Bureau des affaires taïwanaises du Conseil des affaires d’État, cité par le quotidien officiel Global Times.

Selon lui, les autorités du Parti démocrate progressiste (DPP) à Taïwan auraient,
"en ignorant délibérément les faits",
évoqué une
"stratégie de harcèlement en zone grise"
de la part de la Chine continentale afin de provoquer une escalade des tensions à travers le détroit de Taïwan.

Le Bureau de la sécurité publique municipale de Weihai, dans la province orientale du Shandong, a indiqué que l’enquête sur ce réseau de contrebande avait été déclenchée après l’interpellation de sept membres chinois de l’équipage du Hong Tai 58.


Les autorités chinoises ont précisé que toute personne fournissant des informations menant à l’arrestation des suspects, ou contribuant à leur capture, pourrait recevoir une récompense comprise entre 50.000 yuans (environ 7.100 dollars) et 250.000 yuans (environ 35.500 dollars), selon les circonstances.

En avril, les autorités taïwanaises ont inculpé le capitaine chinois du navire, accusé d’avoir endommagé le câble de télécommunications sous-marin. En juin, ce dernier, identifié sous le nom de Wang, a été condamné à trois ans de prison.


Battant pavillon togolais, le Hong Tai 58, exploité par un équipage chinois, avait été intercepté par les garde-côtes taïwanais après l’incident survenu en février.


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