
L’armée israélienne a relâché, lundi, 11 civils palestiniens détenus précédemment dans la bande de Gaza au cours de la guerre génocidaire menée par Israël contre l’enclave, ont rapporté des témoins.
Selon la radio locale Al-Aqsa, citant des sources sur place, les personnes libérées ont été remises en liberté au point de passage de Kerem Shalom (Karam Abu Salem), au sud de Gaza.
Un responsable médical a indiqué à l’agence Anadolu que les 11 Palestiniens ont été transportés à l’hôpital européen de Khan Younès par des véhicules du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) afin de subir des examens médicaux.
L’armée israélienne n’a pas fait de commentaire officiel sur ces libérations.
Ces derniers mois, Israël avait déjà relâché plusieurs dizaines de Palestiniens originaires de Gaza sans coordination préalable ni accord avec les autorités palestiniennes.
Selon l’Autorité pénitentiaire israélienne, 1 747 Palestiniens de Gaza sont actuellement détenus dans ses prisons, mais les Palestiniens estiment que leur nombre réel, notamment dans les centres de détention gérés par l’armée, s’élèverait à plusieurs milliers.
L’armée israélienne a repris ses attaques contre Gaza le 18 mars, rompant ainsi un cessez-le-feu et un accord d’échange de prisonniers conclus le 19 janvier.
Depuis octobre 2023, plus de 52 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués lors de l’offensive israélienne sur la bande de Gaza.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Parallèlement, Israël fait également l’objet d’une procédure pour crime de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) en lien avec son offensive contre l’enclave palestinienne.