La libération de Palestiniens en échange d'otages israéliens à Gaza, le 30 novembre 2023.
C'est ce qui ressort d'un communiqué du mouvement de résistance islamique, rendu public dans la nuit de lundi à mardi.
"Le mouvement a informé, il y a peu, les frères médiateurs adhéraient à sa position et à sa vision qu'il a présentées le 14 mars"
, souligne le Hamas qui accuse Israël d'avoir refusé de répondre
"aux revendications fondamentales de notre peuple et de notre résistance quant à un cessez-le-feu définitif, au retrait (de l'armée israélienne) de la bande de Gaza, au retour des déplacés et à un véritable échange de détenus"
contre les otages qu'il détient.
"Le mouvement réitère que (Benyamin) Netanyahu et son gouvernement extrémiste portent l'entière responsabilité de l'échec des efforts de négociation et d'avoir empêché jusqu'à présent la conclusion d'un accord"
, ajoute le communiqué.
Doha a été, récemment, le théâtre de négociations indirectes entre Israël et le Hamas, sous la médiation du Qatar et de l'Égypte et la participation active des États-Unis, pour parvenir à un cessez-le-feu et à un accord d'échange d'otages israéliens contre des détenus palestiniens, après cinq mois et demi de guerre dévastatrice.
Au moins 9 100 détenus palestiniens croupissent dans les geôles israéliennes, selon des sources officielles palestiniennes, tandis que le nombre d'otages israéliens, détenus à Gaza, demeure inconnu, le Hamas refusant de révéler leur nombre
"sans un lourd tribut"
de Tel Aviv en contrepartie.
Alors que les médias israéliens estiment le nombre d'otages israéliens entre 240 et 253, dont trois libérés par l'armée israélienne et 105 libérés par le Hamas en échange de 240 détenus palestiniens en novembre dernier, le mouvement de résistance palestinien fait état de 70 otages tués dans des raids israéliens.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour
"génocide".
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