Un mois après ces aveux, cinq ont été autorisés à rentrer au Japon.
En février, Kim Yo Jong, qui est une des personnalités du régime qui s'exprime le plus, a laissé entendre qu'il était possible que le Premier ministre japonais soit invité à visiter la Corée du Nord.
Blessure profonde
Les enlèvements restent une blessure profonde au Japon et des questions persistent : Tokyo compte au moins 17 kidnappés et soupçonne des dizaines d'autres disparitions d'être le fait des services nord-coréens.
Des analystes estiment que ce sujet pourrait entraver les progrès vers un sommet Kim-Kishida.
Il avait alors posé les bases d'une normalisation des relations avec la promesse d'une assistance économique.
Le sommet avait permis une seconde visite de M. Koizumi mais les liens diplomatiques ont rapidement été rompus, Tokyo doutant de la bonne foi de Pyongyang sur le sujet des enlèvements.