
Le Somaliland, république autoproclamée depuis 1991, redouble d’efforts pour obtenir une reconnaissance internationale après une série de changements en 2024.
Avec un nouveau président, un protocole d’accord avec l’Éthiopie, et l’élection de Donald Trump aux États-Unis, ce territoire de 175.000 km², situé sur la mer Rouge, espère progresser dans son objectif de devenir le 194e État de la planète.
Accords stratégiques en suspens
Le président sortant, Muse Bihi, avait signé en janvier un protocole d’accord avec l’Éthiopie, offrant 20 kilomètres de côtes en location à Addis-Abeba en échange d’une reconnaissance formelle. Cependant, ce texte, jamais rendu public, a suscité une vive controverse.
Une opportunité américaine
Le Somaliland entretient par ailleurs des relations privilégiées avec Taïwan et bénéficie du soutien des Émirats arabes unis, qui gèrent le port de Berbera via la société DP World.
Défis intérieurs
Alors que la communauté internationale reste prudente, le Somaliland continue de bâtir son argumentaire pour devenir un État reconnu sur la scène mondiale.









