Les attaques israéliennes contre la Bande de Gaza font plus de 100 morts dans la nuit de samedi à dimanche

Le bureau des médias du gouvernement dans la bande de Gaza a déclaré, samedi, que "la mort menace près de 800 000 personnes dans la bande de Gaza et dans les gouvernorats du nord en raison de la politique continue de famine et de soif menée par l'armée israélienne à leur encontre".

Dans son projet de budget pour 2024, le ministère israélien des Finances s'attend à ce que le coût de la guerre contre Gaza atteigne environ 85 milliards de shekels (24 milliards de dollars), sur fond de craintes d'une forte hausse du niveau du déficit budgétaire.

Le président français Emmanuel Macron appelle à "reprendre encore et encore les négociations" pour la libération des otages détenus à Gaza depuis le 7 octobre, dans un message vidéo publié samedi soir sur ses réseaux sociaux.

L'armée israélienne a annoncé, samedi, la mort d'un officier de réserve lors de combats dans le centre de la bande de Gaza, portant le bilan à 521 morts depuis le 7 octobre.

Alors que la guerre initiée par Israël contre la Bande de Gaza continue de décimer aveuglément la population Palestinienne, la mobilisation populaire se poursuit partout dans le monde pour réclamer un cessez-le-feu et des sanctions contre la politique menée par Netanyahu.

Ce samedi marque une nouvelle journée de mobilisation des soutiens de la cause Palestinienne partout dans le monde et notamment à Paris où semaines après semaines, des milliers de personnes défilent pour réclamer la fin de la guerre menée par Israël sur la Bande de Gaza ainsi que la fin des attaques de colons en Cisjordanie.

Le groupe yéménite Houthi a affirmé, samedi, qu'il poursuivra ses opérations militaires contre Israël et empêchera tout passage de ses navires en mer Rouge.

Reporters sans frontières a annoncé, samedi, l'intention de la Cour pénale internationale d'enquêter sur les crimes commis par Israël contre les journalistes dans les territoires palestiniens, dont Gaza.

Des manifestants israéliens ont bloqué, samedi, une rue principale de la ville de Tel Aviv, exigeant la démission du Premier ministre Benyamin Netanyahu et le retour des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza, selon les médias israéliens.

Le président américain Joe Biden a qualifié, samedi, le groupe yéménite Houthi de "terroriste", bien que son administration l'ait retiré de la liste des terroristes début 2021, peu après le début de son mandat présidentiel.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a déclaré, samedi, que Tel-Aviv poursuit sa guerre contre la bande de Gaza et que rien ne peut l'arrêter, pas même la Cour internationale de justice de La Haye malgré le procès intenté par l'Afrique du Sud.

Jean-Luc Mélenchon, figure de proue de la gauche française, a annoncé qu'il se rendra à La Haye (Pays-Bas), pour participer à une importante initiative internationale pour la paix à Gaza.

Joe Biden, interrompu pendant un discours par des manifestants demandant un cessez-le-feu à Gaza, a dit lundi qu'il "travaillait discrètement" afin qu'Israël "réduise nettement" sa présence en Palestine.