Le président philippin Ferdinand Marcos répond aux questions des médias lors d'un forum avec l'Association des correspondants étrangers des Philippines (FOCAP), auquel participaient des membres de l'armée philippine et des diplomates étrangers, dans un hôtel de Manille, le 15 avril 2024.
"Contre les intrus qui ont manqué de respect à notre intégrité territoriale, nous défendrons vigoureusement ce qui nous appartient",
a déclaré Marcos aux élèves diplômés de la ville de Baguio, dans le nord des Philippines.
"Mais notre conduite (sera) toujours guidée par le droit et par notre responsabilité en tant que membre respectueux des règles de la communauté internationale",
a déclaré Marcos, faisant apparemment référence à la Chine avec laquelle Manille a des différends concernant ses revendications maritimes dans le sud de la mer de Chine méridionale.
Marcos a également mis en garde contre
"l'évolution des menaces qui nuisent à son peuple et érodent la confiance sociale et politique",
indique un communiqué de son bureau.
Manille et Pékin ont vu leurs relations bilatérales se détériorer en raison de tensions maritimes où les deux voisins maritimes ont des revendications qui se chevauchent sur les îlots contestés.
Les navires des deux parties se sont affrontés, suscitant le soutien des États-Unis à Manille, qui ont étendu leur présence militaire aux Philippines dans le cadre d'accords de défense.
Pendant ce temps, l'administration Marcos a destitué le chef du commandement occidental de l'armée philippine (Wescom), le vice-amiral Alberto Carlos.
Wescom traite avec la Chine des tensions maritimes, dans des eaux que Manille identifie comme la mer des Philippines occidentales.
Les diplomates chinois à Manille affirment qu'ils ont convenu avec Carlos qu'un
"nouveau modèle"
serait mis en œuvre pour apaiser les tensions dans les mers.
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