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"Pourquoi le colonel Assimi Goïta a pris le pouvoir au Mali et il est soutenu par la population, il faut étudier cela et pourquoi Ibrahim Traoré
(au Burkina Faso)
a pris le pouvoir et puis il est aussi soutenu par la population, il faut étudier cela également",
a-t-il lancé.
L’ancien chef de l’Etat ivoirien a déclaré que
"c’est parce qu’ils ont promis de lutter contre les terroristes et qu’ils luttent contre les terroristes",
faisant observer que le capitaine Ibrahim Traoré, le président de la Transition au Burkina Faso
"n’est même plus à son bureau, il est sur le terrain".
"Donc, au lieu de leur donner des ordres méchants et de les obliger à organiser des élections comme si les élections pouvaient régler le problème du terrorisme, je propose à la Cédéao de créer une brigade anti-terroriste",
a-t-il suggéré.
Cette force comprendra
"tous les militaires de tous les pays de la Cédéao et que ceux-ci se mettent en mouvement et en patrouille pour lutter contre le terrorisme"
, car
"si on ne fait pas ça, c’est qu’on a rien fait"
, a-t-il poursuivi.
Selon M. Gbagbo,
"en créant la brigade anti-terroriste, on résout deux problèmes, premièrement on lutte contre le terrorisme,
(notamment)
contre le banditisme terroriste et deuxièmement, on évite d’appeler au secours des troupes européennes".
De ce fait,
"on n’appellera pas les troupes européennes parce que nous-mêmes, nous nous mettons en mouvement pour régler nos problèmes",
a-t-il relevé, admettant toutefois
"qu’il y a des problèmes pour lesquels on est obligé d’appeler des pays européens".
"Pour lutter contre le terrorisme, on peut se mettre en mouvement pour créer notre brigade anti-terroriste de la Cédéao en vue de lutter contre le fondamentalisme terroriste",
a insisté l’ancien président ivoirien.
Il s’est inscrit en faux contre
"tous ceux qui ne pensent pas à ce problème-là, qui ne pensent pas aux solutions qu’il faut trouver pour ce problème et qui se mettent à engueuler les jeunes dirigeants",
tout en indiquant que lui-même est
"contre les coups d’Etat militaires et civils".
Les dirigeants de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont engagés le 4 décembre 2022, à Abuja, à créer une force régionale face au terrorisme et aux coups d'État afin de ramener la sécurité et la stabilité dans la région.
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