
Le président français Emmanuel Macron au palais de l'Élysée, à Paris, le 27 mars 2025.
Emmanuel Macron a exprimé sa confiance dans "le bon sens et l'humanité" des autorités algériennes pour permettre à l'écrivain Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison, de "redevenir un homme libre".
Le président français Emmanuel Macron a exprimé sa confiance dans
"le bon sens et l'humanité"
des autorités algériennes afin que l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné ce jeudi par la justice algérienne à cinq ans de prison, puisse
"redevenir un homme libre".
Emmanuel Macron répondait à une question d'un journaliste lors de la conférence de presse de clôture de la
"réunion sur la paix et la sécurité pour l'Ukraine"
, tenue jeudi à Paris avec la participation de 31 délégations européennes.
"Je veux ici dire tout mon soutien à M. Sansal et à sa famille"
, a déclaré le président français.
"Je souhaite vivement qu'après ce jugement, il puisse y avoir des décisions claires, je dirais humaines et humanitaires, prises par les plus hautes autorités algériennes pour lui redonner sa liberté et lui permettre à la fois de redevenir un homme libre et de se soigner, parce qu'il combat aussi la maladie"
, a-t-il ajouté.
"Je sais pouvoir compter à la fois sur le bon sens et l'humanité des autorités algériennes pour prendre une telle décision (...)"
, a-t-il poursuivi.
Pour rappel, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été condamné à cinq ans de prison ferme et à une amende de 500 000 dinars algériens (3 730 dollars). Le verdict a été prononcé ce jeudi en début de matinée par le tribunal correctionnel de Dar el-Beida, à l'est d'Alger.
L'homme de 76 ans est poursuivi pour plusieurs chefs d'accusation, dont
"atteinte à l'unité nationale", "outrage à corps constitué", "pratiques de nature à nuire à l'économie nationale" et "détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays".
Devant le tribunal, Sansal avait
"nié toute intention de porter atteinte à l'Algérie à travers ses publications"
et assuré
"qu'il n'a fait qu'exprimer une opinion, comme tout citoyen algérien".
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