"Pays de merde": Trump relance une diatribe xénophobe contre les migrants

La rédaction avec
16:0611/12/2025, jeudi
Yeni Şafak

Donald Trump a ravivé sa rhétorique xénophobe lors d’une nouvelle intervention diffusée en ligne. L’ancien président américain a multiplié les propos insultants contre les migrants, qualifiant leurs pays d’origine de "pays de merde" et visant notamment la Somalie. Il a décrit ces États comme "sales", "rongés par la criminalité" et a critiqué les politiques migratoires des États-Unis. Trump défend une ligne anti-immigration radicale, incluant des expulsions massives et la suspension des demandes d’immigration de plusieurs pays jugés "pauvres". Ses déclarations relancent le débat politique américain.

Une séquence diffusée sur les réseaux sociaux montre Donald Trump reprendre une rhétorique ouvertement xénophobe.
"Nous avons eu une réunion et j'ai demandé pourquoi nous prenions toujours des gens issus de pays de merde ?"
, lance-t-il. Il poursuit en se demandant
"Pourquoi ne pouvons-nous pas prendre quelques personnes venues de Norvège, de Suède... juste quelques-unes ?".

Trump insiste:
"Envoyez-nous des gens sympas. Mais nous acceptons toujours les personnes venant de Somalie. Des endroits qui sont un désastre, n'est-ce pas ? Sales, répugnants, dégoûtants, rongés par la criminalité. La seule chose qu'ils savent faire, c'est s'en prendre aux navires."

Une ligne politique anti-immigration toujours plus dure


Dans un texte partagé par son équipe, Trump confirme toujours défendre une ligne extrêmement dure. Il qualifie les migrants de
"déchets"
et annonce vouloir suspendre les demandes d’immigration de 19 pays jugés
"pauvres"
, avec un programme d’expulsions massives présenté comme priorité de son éventuel second mandat.

Ces nouvelles déclarations provoquent un débat intense aux États-Unis, où la question migratoire demeure un axe central de la campagne. Les propos de Trump, déjà critiqués lors de son premier mandat, témoignent d'un durcissement assumé de son discours identitaire. Les associations de défense des droits humains dénoncent une escalade dangereuse.


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