Les violences se sont propagées au Burkina Faso et au Niger voisins, et ont précipité l'arrivée au pouvoir de régimes militaires par des coups d'État dans ces trois pays.
Les militaires au pouvoir depuis 2020 au Mali avaient promis d'organiser une élection présidentielle en février pour céder la place à un régime civil.
Mais le Premier ministre malien nommé par les militaires, Choguel Kokalla Maïga, a déclaré en avril que la junte n'organiserait des élections en vue d'un retour des civils au pouvoir qu'une fois le pays définitivement stabilisé.